Biographies


 Sommaire des biographies 

 Ambroise Claraz
 Amédée Claraz (Notaire)
 Joseph Claraz 
 Chevalier Valentin Claraz (Maire) 
 Comtesse Julie-Marie-Joséphine-Antoinette de Montbel
 Docteur Balthazard Claraz 

Doctor Balthazard Claraz
 Georges Claraz (Naturaliste et Explorateur) 

Jorge Claraz
 Jean-Dominique Claraz (Docteur en théologie) 
 Capitaine Jean-Baptiste Claraz 
 Balthazard-Charles-Auguste-Valentin Claraz (Maire) 
 Valentin-Charles Claraz (Maire) 
 Antoine Claraz (Sculpteur) 


 Ambroise CLARAZ (1802-1880)

Fils aîné d'Antoine baptisé quelques jours après sa naissance le 21-11-1802 et quelques semaines seulement après le mariage de ses parents (1er novembre).

Négociant spécialisé dans la confection de chapeaux de paille, Ambroise obtient l'indigénat le 11 juin 1835 et devient communier de Matran (district de la Sarine) et donc la nationalité fribourgeoise, le 24 octobre 1836.

Le 12 janvier 1845, Ambroise est reçu bourgeois de la ville de Fribourg, un honneur insigne. Ambroise reçoit des distinctions internationales : le conseil fédéral, transmet la médaille d'honneur qui a été adjugée à Ambroise Claraz de Fribourg par le jury institué pour l'exposition de l'industrie à Londres. En 1855, une médaille de bronze lui est décernée par une instance analogue à New York.

Il a 10 enfants : son fils aîné n'est autre que Georges Claraz naturaliste en Argentine. Un autre de ses fils Jean-Baptiste se marie à Nova-Friburgo (Brésil). 

 Alain Bosson / Martin Nicoulin




Ambroise Claraz




 Amédée CLARAZ

Aujourd'hui nous avons peu de renseignement concernant Amédée Claraz décédé le 23-07-1628. Il vivait à Lanslevillard au XVIIe siècle, et occupait la charge de notaire royal. Il avait de ce fait le titre d'Egrége. Son fils François (honorable François) était également notaire à Lanslevillard. Il eut au moins 2 enfants avec Catherine ? : Amédée et François.

On a la certitude qu'il a été un des fondateurs en 1625, de la chapelle Notre Dame de Pitié (aujourd'hui Notre Dame de la Salette). Située à l'adroit de Lanslevillard sur l'ancienne route de Lanslebourg - Bessans, cette chapelle une des plus belles après la chapelle St Sébastien, servait de refuge aux Bessanais surpris sur la route par le mauvais temps...




Chapelle de Notre Dame de la Salette à Lanslevillard
Photos Claude Claraz




 Joseph CLARAZ (1686 -....) 

Arrière-petit-fils d'Amédée Claraz, se marie le 17.01.1702 à l'âge de 16 ans, avec Marie Elisabeth Turbil. Ils ont eu les enfants suivants : Mathieu, Pierre, Joseph, Jean Dominique.

Le 17.01.1702 ont contracté mariage, Joseph fils de Mathieu Claraz et Marie fille de Jean Dominique Turbil, après avoir obtenu une dispense de Sa Sainteté le Pape.

Et sans avoir rencontré d'empêchement, après les proclamations d'usage, les témoins sont :

Antoine Grassis et Claude Riond, à Lanslevillard (Archives de Mesdames Corriol et Van Straaten). 

Claude & Christine Claraz - 1999




 Valentin CLARAZ (1799-1890)

Chevalier de l'Ordre Pontifical de Saint-Sylvestre. 
Maire de Barby


Premier enfant du Docteur Claraz et d’Anne Marie-Elisabeth Davrieux. Né le 30 novembre 1799 à Termignon (Savoie). Valentin Claraz fait ses études au petit séminaire de Saint-Jean. Fils aîné du Docteur Claraz, Valentin hérite du titre de Chevalier. Il porte d’abord le titre de Chevalier d’Eperon d’Or, qui en 1841, est changé par le Pape Grégoire XVI en ordre de Saint-Sylvestre, en mémoire de Sylvestre 1er.

Il se marie le 16 décembre 1852 avec la Comtesse Julie de Montbel, fille du Comte Jules de Montbel, Valentin Claraz apporte une grande fortune, des sentiments d’une rare noblesse et par-dessus tout un nom que les souverains Pontifes ont inscrit dans les diptyques de la reconnaissance de l’église catholique (courrier des Alpes, du 22 mars 1894) Leur union n’aura pas de fécondité du sang… Après un séjour de plusieurs années à Lyon, ils habitent au 4 de la Place Bellecour, il occupe la fonction de régisseur de biens. Ils reviennent en Savoie où ils s’adonnent à toutes les bonnes œuvres…

En 1875 il se rend à Rome, avec sa femme et quelques personnes de Chambéry, de la même famille*, ils sont admis à l’audience du Saint-Père, le 23 avril Pie IX, parlant à chacun en particulier, s’arrête plus longuement avec le chevalier Claraz, qui s’est prosterné à ses pieds pour recevoir sa bénédiction, Sa Sainteté lui tend l’une de ses mains pour le relever, et prend ensuite connaissance des titres honorifiques que les Souverains Pontifes, ses prédécesseurs, avaient décernés à son honorable père.

Quelques jours après cette audience, il reçoit, avec quatre compagnons de voyage, l’insigne faveur d’assister à la messe de Sa Sainteté dans sa chapelle particulière, où tous reçoivent de la main pontificale la sainte communion. Après la messe, ils sont également admis dans le jardin particulier du Saint-Père, où ils sont bientôt rejoints par Mesdames leurs épouses.

En 1860, Valentin Claraz est Maire de Barby (Savoie) où il possède une immense propriété. Il tient à son titre de Chevalier, récompense obtenue grâce à la bravoure du Docteur Balthazard Claraz. Il décède à Barby le 15 avril 1890, on peut voir son tombeau au cimetière de Chambéry.

* Baron du Noyer Frédéric, comte et vicomte Eugène et Benoît de Boigne, marquis de Travernay.

Claude & Christine Claraz -1999




Médaille de L'Ordre Pontifical de Saint-Sylvestre 
Photo Claude Claraz



Croix de saint Sylvestre

Ordre de saint Sylvestre fondé le 31 octobre 1841 par le Pape Grégoire XVI sous le titre de saint Sylvestre ou de la Milice dorée, il fut entièrement réformé par Pie X le 7 février 1905. Il comprend trois classes. La croix est d'or à huit pointes émaillées de blanc, cantonnée de rayons d'or. 

Sa Sainteté Grégoire XVI a envoyé à M. le chevalier Valentin Claraz la croix pontificale de Saint Sylvestre. 

Suivant les ordres de Sa Sainteté, les insignes furent remis au destinataire par M. le baron Géramb, d'origine française, procureur général des trappistes, résidant à Rome et jouissant d'une considération toute particulière auprès du Souverain-Pontife.




 Comtesse Julie-Marie-Joséphine-Antoinette de MONTBEL (1828-1894)




Née à Chambéry le 11 octobre 1828 de Marc-Antoine-Jules-Guillaume-Félicité Comte de Montbel. Substitut avocat fiscal général, sénateur le 28 novembre 1828, puis président de la Cour d’appel de Savoie en 1848. Il épouse le 10 avril 1825, Marie-Thérèse-Josephine-Anna de Calamant. Décède le 26 mai 1865, sa veuve le 15 avril 1884.

Julie de Montbel épouse le 16 décembre 1852, dans l’église de Notre-Dame où elle avait été baptisée, Monsieur le chevalier Valentin Claraz fils du célèbre Docteur Balthazard Claraz de Termignon qui par son énergie et son savoir, sauva la vie du Pape Pie VII en 1812 à l’hospice du Mont-Cenis.

Elle entre le 31 mars 1867 à la Congrégation des Dames de Marie de Chambéry. Nommée trésorière, fidèle pendant vingt ans (1872-1892). Le 15 janvier 1892 occupe dignement la charge de Présidente des Dames de Marie.

A la suite d’une douloureuse maladie, le samedi 17 mars 1894 à l’âge de 66 ans elle décède dans sa maison de la rue Métropole à Chambéry. Ses funérailles ont lieu le 20 mars. Elle repose au cimetière de Chambéry avec son époux le Chevalier Valentin Claraz.

Claude & Christine Claraz - 2000




Gravure villa Claraz à Barby (Savoie)


 

Parcours Historique et Patrimonial à Barby 2018 (Cliquer sur l'image)

 

 



Tombeau de Monsieur le Chevalier Claraz (Cimetière de Chambéry)

Photo Claude Claraz (2003)




 Docteur Balthazard CLARAZ (1763-1839)

Médecin-Chirurgien
Médecin officier de santé
Médecin honoraire des Papes Pie VII et Grégoire XVI et de la Cour de Rome
Chevalier de l'Ordre Pontifical de Saint Grégoire le Grand.

Né à Lanslevillard (Savoie) le 6 mars 1763, fils de Jean-Dominique Claraz et Anne-Marie-Elisabeth Turbil. Etudes à St Jean de Maurienne au collège Lambertin.

A 23 ans, il obtient le diplôme de Docteur en Chirurgie agrégé de la Royale Université de Turin le 22 mars 1786.

Le 15 avril 1812, il est nommé officier de santé première classe de toutes les troupes Impériales passant à l'hospice du Mont-Cenis.

Le 12 juin 1812, il est appelé à l'hospice du Mont-Cenis pour une intervention chirurgicale auprès d'un personnage important dont il ignore l'identité et dont l'état de santé est jugé critique. Ce personnage important est Sa Sainteté le Pape Pie VII qui est prisonnier de Napoléon 1er. " C'est ainsi que le Docteur Claraz reçut l'ordre du Capitaine Lagorse d'accompagner le Saint-Père à Fontainebleau, pour le soigner ". Pour lui avoir sauvé la vie, le Pape Pie VII le récompense en lui offrant son chapelet.

Plus tard le Saint-Père lui envoie de Rome, une médaille d' or à son effigie, le nombre en fût restreint afin que la valeur morale en fût grande et remise aux personnes s'étant distinguées par leur dévouement au Saint-Père pendant sa persécution.

En 1817, le Docteur Claraz est invité à Rome où il est nommé Médecin honoraire du Saint-Père et de la Cour de Rome. Le Pape Pie VII le reçoit plutôt comme un ami que comme un visiteur. Il lui offre une de ses mules (pantoufles). Le Docteur Claraz reçoit plus tard de Rome le titre de Médecin honoraire des Papes Pie VII et Grégoire XVI.

Il est nommé Chevalier de l'Ordre Pontifical de Saint Grégoire le Grand. L'Ordre, nommé ainsi en souvenir du Pape Grégoire 1er le Grand, est conféré aux personnes remarquables par leur zèle et leur fidélité au Saint-Siége. Le Docteur Claraz exerce la médecine pendant 55 ans à Lanslebourg (Savoie). Il décède à Termignon (Savoie) le 5 juillet 1839 à l'âge de 76 ans, universellement regretté.

Claude & Christine Claraz -1999



Virtus Post Honera Vixit
Ci gît
Balthazard Claraz
Médecin Honoraire
Des SS.PP Pie VII & Grégoire XVI
Décédé le 5 juillet 1839
Priez pour lui  


Pierre tombale du Docteur Claraz (Photo 1957)
Après des travaux effectués au cimetière de Termignon (Savoie), au début des années 60, elle disparut.  




Intérieur de l'église de Termignon 
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     Photo Gérard Chiapello (2009)  



 

Maison du docteur Balthazard Claraz à Termignon 
Photo Claude CLARAZ

 


Balcon de l'ancienne maison du docteur Balthazard Claraz où l'on peut voir ses initiales
Photo Claude CLARAZ

 



Médaille d'or à l'effigie du Pape Pie VII, donné par lui-même au Docteur Claraz. Exposée dans la première salle du Musée Napoléon 1er du château de Fontainebleau. (Photo RMN-Gérard Blot, 2004) 




Lettre d'exemption de la barrière
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Photo Claude CLARAZ





Doctor Balthazard CLARAZ (1763-1839) 

Medico Cirujano
Medico Oficial de Salud
Medico Honorario de los Papas Pios VII y Gregorio XVI y de la corte de Roma
Caballero de la Orden Pontífice de San Gregorio El Grande


Nacido en Lanslevillard (Saboya - Francia) el 16 de marzo de 1763, hijo de Jean-Dominique Claraz y Anne Marie Elisabeth Turbil.

Estudió en St Jean de Maurienne en el colegio Lambertin. A los 23 años, el obtuvo el diploma de Doctor en Cirurgía catedrático de la Univesidad Real de Turín (Italia) el 22 de marzo de 1786.

El 15 de abril de 1812, el fue nombrado Oficial de la salud primera clase de todas las tropas Imperiales de tránsito en el hospicio de Mont-Cenis (Saboya) El 12 de junio de 1812, el fue llamado al hospicio de Mont-Cenis para una intervención quirúrgica ante un personaje importante, del cual el ignoraba su identidad y cuyo estado de salud había sido diagnosticado crítico. Este personaje importante fue Su Santidad el Papa Pio VII el cual era prisionero de Napoleón 1° (Así fue que el Doctor Claraz recibío la orden del Capitán Lagorse de acompañar al Santo Padre a Fontainebleau, para cuidarle).

Por haberle salvado la vida, el Papa Pio VII le recompensó ofreciendole su rosario.

Más tarde el Santo Padre le envió de Roma, una medalla de oro con su efigie, el número « en fût » restringido con el fin de que el valor moral « en fût » grande y remitido a las personas que habían sido distinguidas por su devoción al Santo Padre durante la persecución. En 1817, el Doctor Claraz fue invitado a Roma donde el fue nombrado Médico Honorario del Santo Padre y de la Corte de Roma. El Papa Pio VII le recibió más bien como un amigo que como un visitante. El el ofreció una de sus mulas.

El Doctor Claraz recibió más tarde de Roma el título de Médico Honorario de los Papas Pio VII y Gregorio XVI.

El fue nombrado Caballero de la Orden Pontífice de San Gregorio El Grande. La orden, que se llamaba así en recuerdo del Papa Gregorio el Grande, es otorgada a las personas notables por su celo y su fidelidad a la Santa Sede.

El Doctor Claraz ejerció la medicina durante 55 años en Lanslebourg (Saboya). El falleció en Termignon (Saboya) el 5 de julio de 1839 a la edad de 76 años, universalmente llorado.

Cristina y Claudio Claraz.




 Georges CLARAZ (1832-1930)

Savant - Botaniste - Zoologiste




Fils aîné d'Ambroise Claraz, né à Fribourg le 18 mai 1832. 

Fait polytechnique à l'école Fédérale de Zurich. Il travaille aussi avec son père, mais ayant le goût de l'aventure et des sciences, c'est sans diplôme qu'il suit un de ses professeurs au Brésil (1857-1859) Il part comme observateur des sciences naturelles, et est chargé d'une commission d'enquête sur le conflit existant entre les Brésiliens et les esclaves.

Il fait d'important travaux naturalistes sur Rio. Georges Claraz très démocrate prend position contre le Brésil et doit fuir en Argentine. En Argentine (1859-1882) Georges Claraz est un pionnier, il développe cultures et élevages. Une ville proche de Buenos Aires sera baptisée Claraz. De nombreux travaux botanistes et naturalistes sont alors élaborés, il sera aidé par son cadet Antoine qui l'a rejoint en Argentine.

De retour en Suisse, bien qu'ayant fait fortune il mènera une vie sévère et modeste s'occupant de questions sociales et distribuant des sommes considérables à des œuvres de bienfaisance et destinant une partie de sa fortune aux institutions culturelles de la patrie. (Aujourd'hui encore trois instituts à l'université de Zurich et de Genève, bénéficient de la donation Georges et Antoine Claraz).

Georges Claraz décède à Lugano (Suisse) chez sa sœur Géorgine Claraz.

Christine Claraz / Martin Nicoulin - 1999

 

 

 

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Z

 





Jorge CLARAZ (1832-1930)

Sabio - Botanico - Zoologo


Hijo mayor de Ambroise Claraz, nacio en Fribourg (Suiza) el 18 de mayo 1932.

Realizo estudios en la famosa escuela en Zurich (Escuela Politecnica Federal de Zurich). Trabajo con su padre, pero como le gustaban la aventura y las ciencas, es sin diplomas que fue con uno de sus profesores hasta Brasil (1857-1859). Empezo como observador de las ciencas naturales, luego fue encargado de una comision de investigacion a proposito de los conflictos que existian entre los brasileros y los esclavos.

Hijo importantes obras naturalistas sobre Rio. Georges Claraz fue muy democratico, tomo posicion contra Brasil y tuvo que irse a Argentina. En Argentina (1859-1882) Georges Claraz fue un pionero, desarrollo cultivos y crias de ganados. Un pueblo cerca de Buenos Aires fue llamado Claraz.

Numerosas obras botanicas y naturalistas fueron elaboradas, fue ayudado por su hermano menor Antoine quien se reunio con el en argentina.

Cuando regreso a Suiza, aunque haya hecho fortuna llevo una vida austera y modesta, ocupandose de cuestiones sociales. Ademas, distribuyo sumas considerables de dinero a obras de beneficiencia, y destino una parte de su fortuna a las instituciones culturales de su pais (hoy aun quedan tres institutos en la universidad de Zurich y de Ginebra, que son beneficiarios de la donacion de Georges Claraz y de Antoine Claraz).

Georges Claraz fallecio en Lugano (Suiza) en casa de su hermana Georgine Claraz.

Cristina Claraz / Martin Nicoulin -1999




 Jean-Dominique CLARAZ (1761-1841)

Docteur en théologie.


Jean-Dominique Claraz originaire de Lanslevillard, est né le 27 juillet 1761 du légitime mariage de Jean-Dominique Claraz et de Marie Elisabeth Turbil.Il est le frère aîné du Docteur Claraz.

Il fait ses études à la Sorbonne, proclamé Docteur en théologie le 28 mai 1786, il est ordonné prêtre le 10 juin de la même année par l'illustrissime Seigneur Charles Vincent Di Giovio archevêque d'Avignon. Il bénéficie de la chapelle de Saint Pierre à Sollières pendant vingt ans (1816-1836) puis il est recteur de la paroisse de Villarembert durant neuf mois, et enfin vicaire de Lanslebourg pendant neuf ans.

Pendant la Révolution, l'abbé Claraz reste longtemps caché dans son village natal, le Cardinal Gerdil qui le connaît découvre sa retraite.

Il est un de ceux qui sont chargés de la triste et honorable mission de porter au-delà des monts la nouvelle de la mort de Pie VI, décédé le 29 août 1799 à l'âge de 82 ans, en la citadelle de Valence (Drôme)




Sous un déguisement de paysan, l'abbé réussit à éviter tous les détachements militaires en passant par des sentiers abrupts et à remettre à destination (Turin) le pli pontifical. Il a aussi plusieurs fois secrètement, baptisé les enfants et administré les malades à Lanslebourg durant la tourmente révolutionnaire (bulletin paroissial Lanslebourg septembre 1925) 

A la fin de sa vie, en raison de sa vieillesse et de ses infirmités il n'a plus de fonction. C'est sans doute entouré de son neveu, le chevalier Valentin Claraz qui a une profonde et sincère affection pour lui, qu'il s'endort, le 13 novembre 1841. Il repose dans le cimetière de Sollières.

Claude & Christine Claraz - 1999





 Capitaine Jean-Baptiste CLARAZ (1775-1834)

Frère du Docteur Balthazard Claraz, Capitaine de la Garde Nationale à Lanslevillard en 1800. A épousé Claudine Bernard.




 Balthazard-Charles-Auguste-Valentin CLARAZ (1834-1916)

Maire de Bougie (Algérie)




Balthazard-Charles-Auguste-Valentin Claraz est né à Lyon le 4 janvier 1834, petit-fils du Docteur Balthazard Claraz. 

A seize ans, il s'engage dans le régiment des tirailleurs algériens, dans lequel il fera les campagnes d'Afrique jusqu'en 1863. Il démissionne de l'armée et s'installe à Djidjelli comme caissier comptable dans la maison Trabet (constructeur du port de cette ville, entrepreneur de travaux du génie militaire et exploitant des forêts). En 1865, il devient l'associé de Monsieur Pascal Jean négociant et banquier de l'entreprise Trabet. Il fait commerce de blés, huiles et autres denrées indigènes jusqu'en mars 1875, époque de la mort de Monsieur Pascal Jean.

Dans l'intervalle, il épouse le 3 juillet 1865 Françoise Henriette Chavasse. Ils habitent Djidjelli puis de 1868 à 1875 ils s'installent à Bougie. Ils quitteront Bougie le 5 avril 1875, après le décès de Léon Larrodi 16 ans, enfant dont il est le tuteur, qu'ils élèvent pendant neuf ans avec l'intention de l'adopter plus tard. Sa femme devient malade après la mort de Léon. Ils quittent l'Algérie pour s'installer au Val (Var) dont le climat méridional se rapproche le plus de celui de l'Algérie...

Le 15 mai 1893 Françoise Henriette Chavasse décède. Charles Auguste s'installe alors à Lyon, où il décède le 8 février 1916.




Entre temps Charles Auguste est élu Maire de Bougie en 1871. Sous son mandat sont mis en œuvres l'aménagement de nouvelles conduites d'eau, l'extension de la ville, l'aménagement des cimetières chrétiens et musulmans, la construction du commissariat de police, la création de l'école de filles c'est aussi de cette époque que date la plantation de ficus de la place Clément Martel. Lorsque l'insurrection éclate et que Bougie est menacée par les insurgés sous la conduite du fameux Cheik Aziz. Monsieur Claraz en sa qualité d'ancien militaire, organise la défense de sa ville avec l'aide d'un corps de miliciens dont il prend le commandement grâce à son courage et à son énergie, il raffermit le moral des habitants qui s'attendent à chaque moment à un assaut formidable par son calme et son sang froid, il inspire confiance aux plus timorés.

Jour et nuit on l'aperçoit circulant le long des remparts où des postes ont été organisés à la hâte. Pendant que les francs-tireurs sous les ordres du lieutenant Corvisier et les mobiles du commandant Meilbac vont échanger les premiers coups de feu avec les assaillants, les combats se succèdent sans interruption, les ennemis comprenant que toute surprise est impossible, ils abandonnent l'attaque et se retirent dans leurs montagnes. Bougie est sauvée...

Charles-Auguste Claraz après ces événements se remet au travail et en compagnie de ses dévoués collaborateurs continue à s'occuper des intérêts de ses administrés, jusqu'en avril 1875. Il reste à la mairie menant pour ainsi dire militairement tout le personnel placé sous ses ordres, et c'est à cette époque que sont entreprises des constructions nouvelles...

A sa mort en février 1916 " la Kabylie " journal politique, commercial et agricole de l'arrondissement de Bougie lui fait un éloge funèbre : 

" Charles-Auguste Claraz était un brave homme, dont le cœur était généreux. Saluons respectueusement sa dépouille mortelle, le nom d'Auguste Claraz restera lié à l'histoire de Bougie... "

Claude & Christine Claraz - 1999




 Valentin-Charles CLARAZ (1871-1936)

Maire de Lanslevillard




Né le 8 juin 1871 à Lanslevillard, décédé le 3 mars 1936 à St Jean de Maurienne d'un cancer du foie. Il avait 65 ans, il est inhumé à Lanslevillard le 5 mars.

Il est le fils de Julien Claraz et de Marie-Hilarine née Turbil, il est l'arrière-petit-fils de Jean Baptiste, frère du Docteur Claraz. Il fait ses études au collège de St Jean de Maurienne et les poursuit pour entrer dans l'enseignement. Après son service militaire, il est nommé instituteur à l'Avérole pour son premier poste. Puis ce sera à l'école de Lanslevillard dont il devient le directeur.

A son tour, il épouse une Turbil, c'est sa cousine Léontine-Erminie, elle-même fille de l'inspecteur primaire M. Turbil. Ils n'ont pas d'enfant.

En juillet 1929, il est nommé Maire de Lanslevillard ainsi qu'en mai 1935. C'est lui qui hérita de l'ancienne maison Claraz, détruite par l'incendie criminel déclenché, par l'occupant. Cependant, la belle cave voûtée y résista.

Odile Château-Perrotin -1999




 Antoine CLARAZ (1909-1997)

Sculpteur


Antoine Claraz petit-neveu d'Ambroise Claraz (son arrière-grand-père Jean-Joseph était le frère d'Ambroise Claraz) est né à Fribourg le 8 septembre 1909.

Après des études au collège St Michel (1920-1927), il se dirige vers des études artistiques :

 1927-1930 Technicum Cantonal, diplôme de maître de dessin
 1931-1932 Ecole des Arts Décoratifs
 Sculpture et arts graphiques et Académie des Beaux-Arts (peinture) à Munich
 1932-1933 Ecole Nationale des Beaux-Arts et atelier de L. Simon, Paris
 1934 Promu Officier d'Artillerie
 1936 Enseignement du dessin et de l'histoire de l'art au Technicum cantonal
 1947 également à l'école secondaire, Fribourg
 Depuis 1943 se consacre à la sculpture
 1955 renonce à l'enseignement
 29 mai 1997 Décède à Fribourg

On peut voir ses œuvres dans de nombreux cantons suisses, mais aussi en France, Italie, Allemagne, Angleterre, USA, Roumanie, Martinique, Ruanda et Togo.

Musée d'art et d'histoire Fribourg et les auteurs.


La Baigneuse (Antoine Claraz)


Wagner studio design - Montecatini Terme




La Baigneuse, 1993

Visible à Montecatini Terme en Italie. A l’intérieur du Musée MO.C.A. (Montecatini Contemporary Art).

Crédit photo : Paolo Landi



Le chat, 1954. Chêne et ambre (yeux) 29,5 x 78 x 18 cm (Collection privée)



Asie, 1954. Bronze 175 x 55 x 70 cm (Collection privée)



Tête d'Italienne, vers 1950. Bronze 40,5 x 32 x 33,5 cm